La carte que nous présentons ci-dessous est basée uniquement sur les chiffres de France métropolitaine.
Comment comprendre la carte : en Ile-de-France, en 2014, 69,06 % des nouveaux-nés ont été dépistés, car considérés comme « à risque ». En d’autres termes, en 2014, en Ile-de-France, 69,06% des nouveaux-nés avaient un ou deux parents « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord » essentiellement. Ce chiffre s’élevait à 67.90% en 2013, 65,95% en 2012, à 60 % en 2010 et à 54,15% en 2005.
Bilan d’activité 2014 de l’AFDPHE (Tableau page 66)
Vous pouvez retrouver les cartes des années précédentes ici
Des nouveau-nés drépanocytaires échappent chaque année au dépistage et leur nombre ne va qu’augmenter du fait du brassage croissant des populations, rappelle le Dr Corinne Pondarré (Centre hopistalier intercommunal de Créteil).
Le dépistage de la drépanocytose est mis en place dans le cadre d’un programme national. Il est fait chez tous les nouveau-nés dans les DOM : depuis 1989 aux Antilles, un peu plus tard en Guyane, puis à l’île de la Réunion et à Mayotte.
En métropole où il a été introduit progressivement de 1995 à 2000 à l’ensemble du territoire, ce dépistage ne concerne que les enfants à risque en raison de l’origine de leurs parents. Cette maladie touche essentiellement les enfants originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord.