Au Parisien, François Meunier a expliqué que le FN était désormais le seul parti «à défendre la classe ouvrière […], le dernier à avoir une analyse marxiste de la société et encore un discours sur la lutte des classes.»
L’électrochoc est survenu avec la crise grecque : «C’était l’occasion pour le Front de gauche de rompre avec la politique européenne, mais il n’a pas été à la hauteur», s’emporte-t-il, précisant «qu'[il] n’aurait jamais adhéré au FN si Jean-Marie Le Pen était encore là.» Il conclut : «Force est de constater qu’aujourd’hui, ce discours antisémite a disparu. Certains peuvent penser que c’est une stratégie politique. Moi, je ne le crois pas.» Reste que les électeurs qui l’ont élu sous l’étiquette du Front de gauche ont aujourd’hui une sacrée couleuvre à avaler.
Déçu par son ancien parti politique, le Front de gauche, François Meunier rejoint le Front National et siégera désormais au conseil municipal d’Antony (Hauts-de-Seine) sous l’étiquette FN.