Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, a pris la parole à l’occasion du grand meeting de soutien à Valérie Pécresse, tête de liste pour les régionales en Ile-de-France. Tous deux ont appelé à l’alternance face à «la gravité de la situation».
Nicolas Sarkozy, président des Républicains, a affirmé ce dimanche qu’il voulait «l’alternance aux régionales». «Après, on commencera l’année suivante avec beaucoup d’appétit», a-t-il ajouté lors d’un meeting de soutien dans le Val-de-Marne à Valérie Pécresse, candidate de son parti à la présidence de l’Ile-de-France au scrutin de décembre.
«Je ne crois pas possible de réformer notre pays, il faut le refonder», a lancé l’ex-chef de l’État devant environ 4.000 personnes rassemblées au Pavillon Baltard à Nogent-sur-Marne, où il a été chaleureusement applaudi. […]
«La réforme sera digérée par nos administrations. La gravité de la situation est telle que nous allons devoir faire un effort d’une ampleur inégalée. En 1958, le général De Gaulle s’est retouvé dans une situation où il fallait réinventer des institutions, réinventer une monnaie, réinventer un projet. Nous allons nous retrouver dans cette situation-là», a affirmé le candidat malheureux de 2012, dans un véritable discours de pré-campagne. […]
Il faudra «affronter ce que nous n’aimons pas faire : la pensée unique, le contexte médiatique», «si nous pensons qu’en matière de fiscalité, il faut faire des choix drastiques (…)», alors les faire. «Il va falloir réconcilier la France avec le travail, l’effort, le mérite», a-t-il dit, réitérant des leitmotivs de sa campagne de 2012. […]
Promettant que si elle devenait présidente de l’Ile-de-France, il n’y aurait «ni territoires de non droit ni de bénéficiaires de passe-droits», Valérie Pécresse a été applaudie lorsqu’elle a déclaré que «les droits des femmes doivent être respectés». « Dans la République, dans notre région, les femmes doivent circuler à visage découvert. Nous ne devons pas céder sur ce point et faire semblant de ne pas voir la situation», a-t-elle lancé.
Elle a également promis de «casser les ghettos en arrêtant de financer du logement très social dans les villes où il y a déjà plus de 30% de logement social. La mixité sociale, c’est dans les deux sens».