C’est un chantier magistral amorcé en 2005 dans lequel les fidèles auront injecté pas loin d’un million d’euros. À la mosquée de la rue Ampère, les ouvriers attaquent la troisième et dernière phase de travaux. Entre la salle de prière réservée aux femmes et la bibliothèque, il reste du boulot. On fait l’état des lieux.
« On est plus proche de la fin que du début, et l’avenir s’annonce radieux. Mais avant de se réjouir, il faut se retrousser les manches et travailler dur. C’est une attention de tous les instants. »
Le projet est colossal. D’ici deux à trois ans, à l’heure où retentira le bruit des derniers coups de pelle, offrir à la mosquée El Feth, rue Ampère, l’épithète qui lui est promise de « grande mosquée d’Arras » n’aura franchement rien de galvaudé. (…)
« Deux mosquées, ce n’est pas de trop »
Aujourd’hui, les dirigeants de l’édifice religieux affirment avoir besoin de 300 000 euros pour achever la troisième et dernière phase de travaux. « C’est la plus importante. » Elle concerne, pêle-mêle, la construction de la salle de prière réservée aux femmes, qui partagent aujourd’hui l’espace idoine de 500 m² avec les hommes ; la seconde pièce d’ablution ; les deux salles de classe où seront dispensés cours d’arabe et de remise à niveau scolaire ; la bibliothèque garnie de bouquins abordant « toutes les religions », dixit le président Omar Chabani (lire par ailleurs) ; ou l’aménagement d’un immense parking. (…)