Police dans la jungle : maintien de l’ordre déguisé selon l’Unsa.
Concrètement, six patrouilles de deux hommes sont formées. […] « Ils ont beau être équipés, ils ne sont qu’à deux, dans un milieu hostile où ils peuvent à tout moment être confrontés à des violences urbaines ». Denis Hurth met aussi en avant les conditions sanitaires « déplorables » dans la jungle, dans laquelle « des rumeurs de cas de gale circulent. Les collègues n’ont ni masque, ni surchaussures ».
Sur le terrain, les CRS ne cachent plus leur appréhension de s’introduire « là où ils ne sont pas les bienvenus. Leur présence dérange pour quelques raisons ». Et Ludovic Hochart de rappeler qu’il y a trois jours, au Danemark, un policier en patrouille dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile a été grièvement blessé, poignardé par un migrant. « Il y a des armes qui circulent dans la jungle, ne le cachons pas. Il ne faudrait pas qu’un drame comme au Danemark se passe à Calais… ».