Le centre de soins de Médecins sans Frontières (MSF) à Kunduz, verrou stratégique du nord de l’Afghanistan repris cette semaine aux talibans, a été touché dans la nuit de vendredi à samedi 3 octobre par un bombardement. Bilan : le bâtiment “fortement endommagé”, trois membres du personnel tués et 30 autres portés disparus après cette frappe qui “pourrait” être attribuée aux Américains.
Selon l’Otan, dont les frappes aériennes ont soutenu l’armée afghane dans sa contre-offensive à Kunduz contre les talibans, une frappe américaine a été menée pendant la nuit contre des “personnes qui menaçaient les forces de la coalition” et elle “pourrait avoir engendré des dommages collatéraux dans un centre médical qui se trouvait à proximité”. (…)