Depuis août, l’usine de fabrication de rails n’est plus alimentée par fret.
Depuis mi-août, l’usine hayangeoise Tata Steel rencontre des problèmes de livraison des blooms. La matière première pour fabriquer les rails vient de l’aciérie anglaise de Scunthorpe. Jusque-là, le produit était acheminé par fret via le tunnel sous la Manche. Mais les tentatives de passage forcées des migrants pour rejoindre l’Angleterre perturbent le trafic. « Pour des raisons de sécurité, nous avons mis en place des filières parallèles d’approvisionnement », explique le directeur de l’usine.
Forcément, « ces aléas ne rendent pas l’usine plus compétitive », dans la mesure où ces approvisionnements sont plus coûteux. De l’ordre de centaines de milliers d’euros. « Or nous vendons le rail toujours au même prix. »
«En cas d’amélioration, nous reprendrons l’acheminement par fret , notre mode de transport privilégié ». Il se pourrait toutefois, si la situation perdure, que ces coûts supplémentaires entraînent un arrêt de l’usine et du chômage technique. « Mais nous faisons tout pour l’empêcher ! »