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03/10/2015

Une victime témoigne “Nous sommes en plein cauchemar !”

La voiture a été entièrement détruit. La jeune femme, victime est “ressortie” de ce cauchemar, le visage tuméfié. La marque d’une soirée inimaginable dans une ville où jusqu’alors, elle se sentait en sécurité, assure-t-elle. Elle a choisi de jeter sur le papier ses angoisses et son traumatisme. Cette jeune femme d’une vingtaine d’années, a été une des victimes du déchaînement de violence opéré le week-end dernier aux abords du quartier de La Monnaie. Révoltée, elle a choisi de nous confier son témoignage.

Nous allons porter plainte. Nous apprenons qu’il n’y a pas suffisamment de forces armées pour contrôler ces déboires, nous ne comprenons pas.

« Nous sommes cinq dans la voiture, ma cousine, mon cousin, ma mère, mon père et moi-même. Nous prenons la route. Minuit et quart, nous arrivons aux abords d’un rond-point. Au loin, nous distinguons une bande d’une trentaine de jeunes. J’ai le sentiment que quelque chose ne va pas. Mon père, au volant, s’avance doucement puis fini par s’arrêter au niveau du carrefour pour, “les laisser passer” dira-t-il après. La voiture à l’arrêt devient la cible de tous les regards. Je me rappelle avoir vu cette foule nous fixer avant de se rejet sur nous, armée de pierres, de bâtons et de battes de baseballs.

Telle une meute de loups enragés ils déversent sur nous une rage indomptable. J’entends les gros cailloux choquer la voiture, une fois, deux fois, trois fois, les vitres explosent, les bouts de verres éclatent sous mes yeux, le bruit est affreux. En face de moi, il y a cet homme, anonyme, sous sa capuche, qui se trouve devant notre voiture et qui ne dévie pas sa trajectoire malgré les tentatives de mon Papa pour redémarrer. Les coups de pied contre la carrosserie s’enchaînent, et les pierres pénètrent la voiture. Nous sommes en plein cauchemar, dans un autre monde, je me surprends à penser que nous allons mourir. Je sens un choc sur la tête puis nous réussissons à nous dégager de la meute. Je ne sais pas comment. Nous nous arrêtons quelques mètres plus loin, je hurle et pleurs pour que l’on redémarre. Et s’ils étaient toujours là ? […]

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Merci à marine38 et Mielrubis


30/09/15

Les faits seraient plus graves que ceux évoqués initialement. Si des dégradations ont bien été commises dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier de La Monnaie, plusieurs automobilistes ont été agressés. « Quand ils ont vu notre voiture, ils se sont rués sur nous », témoigne l’une des victimes. « Ils étaient près d’une trentaine. Ils ont mis leur capuche et ont frappé notre voiture à coups de batte de base-ball », raconte-t-elle. Et de souffler : « On aurait dit des chiens enragés. On a cru qu’ils allaient nous tuer ! »
« Un déchaînement de violences »

Réussissant à se sortir comme ils ont pu de ce véritable “guet-apens”, cette dame et ses proches se sont directement rendus au commissariat. « On était près d’une quinzaine de personnes à porter plainte pour les mêmes faits ». Parmi eux, toujours selon ce témoin, une femme qui a dû être conduite à l’hôpital car « elle était ouverte à la tête ».

Le Dauphiné

Merci à marine38


28/09/15

Vingt jeunes alcoolisés ont caillassé des voitures samedi soir au quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère dans la Drôme. Ils avaient disposé des poubelles au milieu de la rue pour ralentir les conducteurs et s’en prendre aux véhicules. Deux personnes ont été légèrement blessées.

Ces violences gratuites ont démarré vers minuit samedi soir dans l’Avenue du maquis. Une vingtaine de jeunes très alcoolisés et pour la plus part le visage dissimulé par des capuches ont décidé de s’en prendre aux voitures qui passaient. Ils ont jeté des poubelles au milieu de l’avenue afin d’obliger les conducteurs à ralentir pour mieux atteindre les voitures.

Ils ont aussi porté des coups de pied ou de barre de ferre contre les portières. Deux passagers d’une voiture ont été légèrement blessés par des éclats de verre. Depuis samedi, neuf conducteurs de voitures caillassées sont venus porter plainte.

Un véhicule de police a aussi été endommagé : vitres brisées. Il a fallu l’intervention d’une dizaine de policiers de Romans-sur-Isère et des renforts de Valence pour ramener le calme samedi vers 3 heures du matin. Ce groupe de jeune s’en est aussi pris à la mairie annexe. Des portes et des vitres ont été caillassées tout comme sur l’immeuble le Balzac qui est le siége de l’office HLM d’Habitat Pays de Romans. […]

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