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Les experts sont assez unanimes sur la question, il n’y a pas de trace pour l’instant de terroristes infiltrés de l’Etat islamique parmi les réfugiés qui débarquent en Europe. En revanche, des combattants du camp adverse ont fait leur apparition en Belgique et dans d’autres pays européens. C’est le cas d’Abbas, un soldat irakien lié à une milice chiite.

Sur sa page Facebook, on le voit poser en juin dernier en uniforme de l’armée gouvernementale, lourdement armé. Début septembre, il apparaît à Istanbul, en Turquie, dans le parc Sultanahmet. Ensuite, toujours en septembre, sur une plage non identifiée, vêtu d’un gilet de sauvetage.
Le 10 septembre dernier, le jeune homme était à Bruxelles, où il s’est fait photographier devant l’Office des étrangers et dans le Parc Maximilien. […]

Les raisons de son exil ne sont pas connues. Plusieurs tentatives d’interview sont restées sans réponse, relate Het Laatste Nieuws. Selon le journal flamand, des dizaines de combattants irakiens de l’armée officielle et de milices chiites – donc pas des djihadistes – ont rallié l’Europe. D’après le “Foreign Relations Bureau”, un groupe d’action irakien établi à Londres, ils ont été signalés en Allemagne, en Autriche, en Grèce et en Suède. Bon nombre d’entre eux feraient partie de milices chiites à la réputation notoire. […]

Risque d’exportation du conflit ?

Abbas a-t-il déserté les troupes irakiennes justement en raison des exactions commises dans son propre camp? C’est une hypothèse. Selon d’autres sources, certains combattants chiites chercheraient à rejoindre l’Europe pour en découdre avec des djihadistes revenus de Syrie. Jusqu’à présent, il n’en existerait toutefois aucune preuve formelle. Si c’était le cas, le risque d’exportation du conflit serait bel et bien réel. Les demandeurs d’asile comme Abbas sont dans le collimateur de la Sûreté de l’Etat, selon HLN.

7sur7.be

Merci à Clodimir

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