Éducation. Najat Vallaud-Belkacem a décidé de recourir à des professeurs chargés de former leur collègue à sa contestée réforme. Les volontaires sont rares et les syndicats dénoncent une volonté de « formatage idéologique ».
Société de la surveillance et de la délation? Le syndicat d’enseignant SNALC avait dénoncé le « flicage des opposants à la réforme du collège » et des « dérives autoritaires ».
Classification des enseignants selon leur attitude vis-à-vis de la réforme du collège
Le Figaro révèle alors que l’académie de Toulouse a mis en place un dispositif pour repérer les établissements dans lequel l’application de la réforme va être « complexe ». Lors d’une réunion des cadres de l’académie, un inspecteur a indiqué que les enseignants seraient classés en trois groupes : les « progressistes, proactifs, convaincus, avocats ou relais » de la réforme, les « attentistes, passifs indifférents, indécis » et, enfin, les « opposants, rebelles, hostiles, irréductibles ». Là où l’application de la réforme s’avère compliquée, des « protocoles de formation » des enseignants vont être mis en place et « ajustés ». Des propos qui révèlent des « méthodes courantes » pour le Snes, principal syndicat du second degré, qui trouve cependant que « Ce qui est nouveau et inquiétant, c’est de le dire sans fard, en toute transparence ».
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Merci à Clementin-e-s Hautain-e-s