Le philosophe et essayiste Régis Debray était l’invité de France Inter à l’occasion de la parution de ses deux derniers ouvrages qui s’intéressent à la laïcité à l’école et à l’enseignement de l’Histoire.
Le catholicisme a été brouillé avec la démocratie pendant des siècles et finalement il s’y est fait. Pourquoi ne pas escompter la même chose de l’Islam ?
« Faire l’histoire, c’est aussi s’inscrire dans la mémoire des peuples», insiste-t-il, tout en appelant à se montrer «un peu patients avec l’islam » , en réponse à une auditrice qui l’interrogeait sur la fameuse compatibilité entre islam et démocratie que le pays des Lumières, drapé dans sa splendeur passée et oubliant que le catholicisme fut longtemps fâché avec cette notion-là, a décrété foncièrement incompatible.
Il a mis en lumière un point soigneusement occulté par certains de ses éminents confrères :
Les jeunes qui succombent aux sirènes guerrières de Daesh ne « seraient peut-être pas partis, s’ils étaient vraiment connaisseurs de l’islam ».
A partir de 4’04 :
Régis Debray : "Soyons un peu patients avec l… par franceinter