L’abattage clandestin de moutons l’a déjà conduit plusieurs fois devant un tribunal. Aïcha Z., 46 ans, condamnée pour des faits similaires par le passé, était à nouveau jugée devant le tribunal correctionnel de Pontoise ce mercredi, en récidive. Cette fois pour des faits datant du 26 septembre 2014 révélés… par un banal incendie de cuisine.
Ce jour-là, les pompiers interviennent, puis appellent la police. Ils découvrent dans un Renault Express 7 mouton entassé. Plus loin, sur le terrain du pavillon de l’avenue Jean-Jaurès, à Argenteuil, le cadavre d’une chèvre, tuée visiblement par les émanations de fumées.
Les constatations effectuées par la police et par les agents de la DDPP (les anciens services vétérinaires) ne s’arrêtent pas là : trois sacs poubelles sont retrouvés contenant les restent de moutons égorgés et dont la viande a été ôtée. Le sang s’écoule encore, signe que l’abattage était récent. La peau est également présente, dans les sacs ce qui exclue l’abattage dans un abattoir. Une scie circulaire encore sanguinolente est également repérée, avec, à proximité, des déchets animaux, un croc de boucher… Outre l’abattage clandestin, les poursuites visent également la privation de nourriture ou d’abreuvement, la privation de soin.
« Il y avait de l’herbe, de l’eau. Jamais je ne ferai du mal à un animal. Je n’ai jamais tué de mouton ! » Aïcha Z. conteste fermement l’abattage. L’explication de leur présence : « J’ai rendu service à une personne dont la bétaillère était en panne. C’était pour une heure et demi.Rendre service ce n’est pas illégal ! » Quant aux sacs de cadavres : « Ils ne sont pas à moi, je les ai récupérés.Il m’arrive de faire pareil pour les chats morts. » […]
Merci à reantiomerta