Des joueurs de football d’une équipe de Perpignan qui prient sur la pelouse devant des arbitres médusés, des éducateurs sportifs fichés par les services de renseignement comme des musulmans salafistes qui encadrent des adolescents en déployant des tapis de prière dans les gymnases… C’est le constat plutôt surprenant effectué par le service central du renseignement territorial (SRCT) qui a rédigé cet été une note confidentielle dont le titre est sans équivoque : “Le sport amateur vecteur de communautarisme et de radicalité”.
Le document de 13 pages liste un certain nombre de dérives observées aux quatre coins de la France, assez éloignées de l’idéal de neutralité et de mixité du sport. D’après les rédacteurs de cette note, ce phénomène ne doit rien au hasard : il trouve son fondement dans le repli communautaire observé dans de nombreux quartiers. Cela n’a pas échappé aux fondamentalistes religieux qui ciblent ainsi un public jeune en leur proposant d’allier sport et religion, quitte à transformer parfois vestiaires et gymnases en salles de prière.
Merci à robinson