Le centre de réfugiés de Jodoigne (Belgique) affiche complet. Ils sont 427, venus d’Irak, de Syrie ou d’Afghanistan. Mais trente d’entre eux ont accepté de repartir dans leur pays. […]
Après six semaines dans ce camp, il est reçu par un conseiller au “retour volontaire” qui lui indique qu’il a droit, ici en Belgique, à “un billet d’avion et une prime de 250 euros cash” et qu’une fois “à Bagdad, il recevra 700 euros”. L’homme n’hésite pas à accepter : “Demain matin, je vais annuler ma demande d’asile. Ma mère est malade. Je veux retourner à Bagdad”. Beaucoup d’autres préfèrent attendre le risque d’être débouté du droit d’asile, sans les primes. Ils partent alors du centre mais rarement du pays et vivent dans la clandestinité.