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Après les incidents à Air France, et le refus de la CGT de signer l’accord sur les retraites complémentaires, le leader du syndicat s’exprime dans la presse.

Le secrétaire général de la CGT,Philippe Martinez , avertit Manuel Valls que le climat social n’ira qu’en empirant si rien n’est fait en faveur des salariés.

Philippe Martinez laisse entendre que d’autres expressions de colère sociale de type Air France risquent de se reproduire: «Quand on n’est jamais écoutés, qu’on risque de perdre son boulot et qu’il y a 6 millions de chômeurs, on ne va pas prendre ça avec le sourire. Seuls ceux qui ne connaissent pas la vie s’étonnent des expressions de colère».

Pas de compromis avec le gouvernement. C’est en substance la position ferme et critique exprimée par Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, dans Le. Le mois d’octobre est en effet particulièrement tendu sur le plan du dialogue social avec les agressions subies par les deux cadres d’Air France, le salarié de STX refusant de serrer la main du président de la République, et la négociation houleuse sur les retraites complémentaires où la CGT a finalement claqué la porte (de même que FO).

Philippe Martinez ne regrette rien de ces positions, notamment sur Air France où il fustige la position du premier ministre Manuel Valls qui soutient la direction d’Air France dans son action en justice. «Le premier ministre s’entête à ignorer les salariés. Pas un mot pour les 3000 futurs licenciés. Pas un mot après que cinq salariés ont été réveillés par la police devant leur famille et gardés à vue plus de trente-six heures comme des malfrats de la pire espèce. Et toujours pas un mot du premier ministre pour dire que c’est exagéré» dénonce-t-il. […]

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