Yanis Varoufakis, ancien ministre grec des Finances, a du respect pour Angela Merkel. Il se dit même «fier, en tant qu’Européen», de l’attitude de la chancelière allemande envers les réfugiés dans une déclaration à la presse allemande, ce vendredi.
La présence de l’ancien ministre grec des Finances, le flamboyant Yanis Varoufakis, à la télévision publique italienne RAI de laquelle il a reçu 24.000 euros pour une interview de 22 minutes a suscité un tollé en Italie.
«En vérité, il s’agit d’une seule et même crise. La façon dont nous trouvons des solutions en tant qu’Européens dans la crise de l’euro et celle des réfugiés est identique. Au lieu de la traiter de manière systématique, nous nationalisons le problème», a-t-il résumé.
Il loue désormais son courage politique face à l’afflux de réfugiés en Europe. Dans un entretien au quotidien conservateur Die Welt, l’ancien ministre affirme : «En tant qu’Européen, la manière dont la chancelière Angela Merkel agit me remplit d’une grande fierté. Je souhaiterais que chacun en Europe fasse de même». Et d’ajouter : «Elle a agi comme tous devraient agir en Europe : elle n’a pas essayé de rejeter le problème sur un autre pays, mais plutôt de s’y attaquer en tant que problème européen». […]
Le pays s’attend à accueillir entre 800 000 et un million de demandeurs d’asile en 2015 et la fronde gronde chez les conservateurs allemands. La CSU bavaroise, composante clé de l’union conservatrice CDU-CSU, milite activement pour limiter les flux migratoires. Elle a menacé de prendre des «mesures d’urgence» en Bavière, région où arrivent l’immense majorité des réfugiés, en provenance de Syrie ou d’Irak notamment, via les Balkans.
Merci à nita