En Guyane française ou en Guyana d’où ils sont originaires, « on ne serait pas jugé comme ici », martèle-t-il. « Très naïvement, j’attendais, aujourd’hui, un semblant de prise de conscience, souligne déçue, l’avocate des huit enfants. Tous refusent de se regarder en face. » Alors que la partie civile évoque « un rituel sadique », la défense n’a pas du tout la même lecture du dossier. « Les aspects culturels y sont importants, plaide-t-on. Cette famille a simplement eu la volonté d’essayer de poser des principes d’éducation. » Le quatuor est reconnu coupable de violences. Trois des prévenus écopent de huit à dix mois de prison avec sursis. Seule une des femmes, bien connue de la justice, a été condamnée à un mois de prison ferme, sans mandat de dépôt. Chacun des huit enfants devra recevoir 1.000 € de dommages et intérêts.
Merci à philippe_