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Occultée et méprisée, la mémoire de nos compatriotes lynchés au cours des émeutes urbaines de 2005 n’intéresse plus grand monde. Nous étions ce matin au pied de la résidence de la Croix-Blanche à Stains (93) pour rendre hommage à Jean-Jacques Le Chénadec, assassiné il y a dix ans tout juste alors qu’il eût la bienveillance d’éteindre un feu de poubelle au pied de son immeuble.

Pour lui, ni hommage, ni « marche silencieuse », ni couverture médiatique ; seule une minuscule plaque commémorative installée sur les lieux de l’événement, noircie et vandalisée.
Aucune rue ne sera rebaptisée en sa mémoire comme vient de le faire le Parti Socialiste à Clichy-sous-Bois pour Zyed Benna et Bouna Traoré, décédés dans un transformateur électrique après avoir fuit un contrôle de police.

Après un instant de recueillement devant le bâtiment de la Croix-Blanche, nous avons recouvert symboliquement une plaque de rue du boulevard Maxime Gorki avec le nom de Jean-Jacques Le Chénadec.

Chaque jour en Seine-Saint-Denis et dans les banlieues françaises, nos compatriotes sont victimes d’agressions toujours plus violentes, exécutées dans l’impunité judiciaire la plus totale. Emprisonné durant cinq ans, Salaheddine Alloul, meurtrier de Jean-Jacques Le Chénadec, est aujourd’hui libre.

Il n’est plus acceptable que la République se soumette à cet ensauvagement continu des banlieues françaises. Nous réaffirmons une nouvelle fois que la reconquête des zones de non-droit, la lutte contre les trafics et la mise hors d’état de nuire des minorités violentes doivent être des priorités absolues.

Front National

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