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Le dimanche 8 novembre est le dernier jour de l’année avant que les comptes publics de la France ne tombent dans le rouge. A partir de ce soir l’État français aura épuisé ses 390 milliards d’euros de recettes et vivra, dès dimanche, à crédit jusqu’à la fin de l’année, en gonflant un peu plus ses 2.100 milliards d’euros de dette. C’est le résultat d’une étude que l’institut Molinari a menée auprès des 28 états de l’Union européenne.
Le think tank libéral a ainsi déterminé le jour à partir duquel l’État emprunte pour assumer ses quelque 460 milliards d’euros de dépenses. La France est en queue de classement, avec des pays comme le Portugal, l’Espagne ou Chypre dont les comptes ont basculé en déficit dès le mois d’octobre.
En Europe, seuls l’Allemagne, le Danemark, l’Estonie et la Lituanie tiennent toute l’année sans emprunter grâce à leurs recettes fiscales.

“La France est le seul pays européen à avoir des finances dégradées systématiquement depuis trente-cinq ans et, ce, dans toutes ses composantes, insiste Cécile Philippe de l’institut Molinari. Cela ressemble à des cas du type de la Grèce.”

La Sécurité sociale est la branche publique la plus ciblée par l’étude.La dette des retraites pèse pour 388% du PIB français, ajoute Cécile Philippe. C’est une vraie bombe à retardement. La privatisation du système de santé reste la principale proposition des théories libérales, soutenues par l’institut Molinari, afin d’alléger le coût du travail et de relancer l’emploi. Tout en reconnaissant que la qualité des soins, qui fait cruellement défaut par exemple au Royaume-Uni, n’est alors pas garantie.

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