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Baisse du niveau de vie moyen des retraités, déséquilibre croissant entre le nombre de cotisants et de retraités, la situation des retraites reste préoccupante malgré les réformes. Les Français doivent financièrement anticiper leur retraite en commençant le plus tôt possible à se constituer une épargne individuelle.

Quel que soit l’avenir du régime général des retraites par répartition, les Français doivent financièrement anticiper leur retraite en commençant le plus tôt possible à se constituer une épargne individuelle.


Les effets conjugués de la crise économique – se traduisant par moins de recettes –, l’allongement de l’espérance de vie et le vieillissement de la population avec l’arrivée des papy boomers pèsent sur l’équilibre financier du régime général des retraites par répartition. Dans son rapport annuel publié en juin 2015, le Conseil d’orientation des retraites (COR) a envisagé cinq hypothèses différentes. Dans son scénario économique central (une croissance de 1,5 % et un taux de chômage de 4,5 %), le système des retraites ne sera pas à l’équilibre avant 2030.
Mais quel que soit le scénario considéré par le COR, le niveau de vie moyen des retraités rapporté à celui de l’ensemble de la population diminuerait à long terme. En effet, depuis le début des années 1990, les retraites sont indexées sur le coût de la vie et non sur les salaires. Or, ces derniers évoluent, globalement, à un rythme plus rapide que l’inflation, creusant ainsi l’écart entre actifs et retraités. Alors qu’il est aujourd’hui légèrement supérieur de 3 % à celui des actifs, le niveau de vie moyen des retraités serait inférieur entre 6 % et 18 % en 2040 et entre 8 % et 27 % en 2060.
Par ailleurs, le déséquilibre entre le nombre de cotisants et de retraités, induit par le vieillissement de la population, ne cesse de s’accroître, passant de 1,7 cotisant par retraité en 2018 à environ 1,4 en 2040. […]

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