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11/11/15

10/11/15

Tandis qu’une quinzaine de réfugiés en provenance de Calais doivent investir l’ancienne gendarmerie de Coussey ce mardi, des voix de plus en plus fortes s’élèvent contre cette décision unilatérale.


Trois élus municipaux ont déjà fait savoir qu’ils allaient rédiger leur lettre de démission. « Contrairement à ce que l’on pourrait faire penser, nous n’avons pas tous le même point de vue », explique cet élu qui devait envoyer sa missive de renoncement à sa participation à la vie municipale ce lundi. En cause : la forme davantage que le fond ; la manière de procéder donc.
Les élus affirment en effet avoir été prévenus « d’urgence » ce dernier vendredi après-midi qu’une réunion d’information se tiendrait le soir même : « Non pas pour demander notre avis , reprend l’élu démissionnaire mais pour nous informer que l’on n’avait pas le choix, que cette décision était imposée par les services de l’Etat. » Las, les élus concernés avouent en outre ne pas en connaître davantage sur l’identité des réfugiés, leur sexe, leur âge… « On ne sait rien du tout. Tout s’est fait dans l’urgence et tous les élus ne sont pas forcément d’accord. Je puis vous assurer que s’il y avait eu délibération, les élus prêts à accepter des migrants n’auraient sans doute pas été majoritaires comme on pourrait le laisser penser », estime le futur ancien élu.
« On n’est plus en démocratie ! »
Et de poursuivre : « Nous nous sommes fait interpeller et prendre à partie par des parents d’élèves devant l’école ce lundi. La population est divisée. Or nous n’avons pas eu notre mot à dire. On n’a même pas eu la possibilité de s’exprimer. Ce n’est pas le fait d’être pour ou contre qui motive notre décision mais l’impossibilité de nous exprimer librement. C’est une bombe à retardement ! Sur un sujet aussi sensible, on aurait dû faire autrement. On n’est plus en démocratie. »
Vosges Matin
Merci à kaelkael

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