Marianne, 17/11/2015
Contrairement à ce que certains affirment, il n’y a pas eu de clameurs approbatives derrière les barreaux après les attentats du 13 novembre. Au contraire, pour beaucoup, Charonne, Bastille et le Bataclan représentent quelque chose. Leurs quartiers avant la prison. Récits de détenus. […]
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La Voix du Nord, 16/11/2015
[…] Vendredi soir, dans les coursives des bâtiments hommes de la maison d’arrêt de Sequedin, des cris de joie et des applaudissements ont retenti. « On croyait que la France avait marqué un but contre l’Allemagne, témoigne un surveillant de service ce soir-là, mais non. C’étaient des réactions à l’annonce des attentats de Paris… »À Vendin-le-Vieil, c’était pareil. « Malheureusement on a quand même pas mal de détenus radicalisés sur la centrale, témoigne Grégory Strzempek, délégué du syndicat pénitentiaire UFAP local. On en a deux ou trois qui ont eu, suite à tout ça, des propos pro-Daech. Il y en a même un qui voulait couper ma tête ! Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse contre des gens dont le but est de mourir pour Daech ? » […] Source (Capture complète ici)
En complément
Une vidéo diffusée sur YouTube montre que la minute de silence a été conspuée à la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne). Des incidents confirmés par un surveillant pénitentiaire de la prison.
[…] Yoan Karar, surveillant pénitentiaire et délégué syndical FO à la prison de Fresnes, qui a confirmé les faits. La minute de silence “a bien été huée”, dit-il.
Présent lundi midi, Yoan Karar explique que ses collègues et lui “n’étaient pas vraiment étonnés” par les sifflets car “c’était déjà la même chose lors de la minute de silence pour Charlie Hebdo”, après les attentats de janvier. Il ajoute : “Par contre, je ne pourrais pas vous dire si le vacarme venait du côté des détenus radicalisés ou des conventionnels.” […]
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