Également président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde a dit vouloir “pousser un coup de gueule“, déplorant que “les parents aient été laissés bien seuls“, alors que le père avait tenté d’aller chercher leur fils, Samy Amimour, 28 ans, parti en Syrie en 2013. C’est “une famille qui a vu son fils lui échapper et qu’on n’a pas aidée“, a déploré le premier édile, qui a dit “bien connaître la mère” du jeune homme, une militante associative “parfaitement laïque“, qui l’avait sollicité à ce sujet. […]
A propos du kamikaze de 28 ans, “qui a grandi à moins de 50 mètres de la mairie” de Drancy, Jean-Christophe Lagarde a évoqué “un jeune homme bien élevé, dans une famille qui ne présente aucun signe de religiosité, poli, sportif, habillé à la mode, qui présentait même le caractère d’être timide“. Il a ainsi expliqué que cette timidité avait été un obstacle à son embauche comme surveillant de cantine pour la municipalité voilà quelques années.
“La famille Amimour, ce n’est pas la famille Merah, ce sont des gens parfaitement normaux“. Et, “avant d’être un barbare”, le kamikaze du Bataclan était “quelqu’un de bien élevé”, a-t-il conclu. “Ce jeune homme aurait dû être en prison, pas en Syrie (…), pas au Bataclan“, a-t-il conclu.
Source
Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis), ville d’origine de l’un des assaillants du Bataclan, a regretté lundi 16 novembre 2015 lors d’une conférence de presse que l’État n’ait “pas aidé sa famille” et il a pointé du doigt une mosquée voisine du Blanc-Mesnil, où il se serait radicalisé.