Vendredi, l’ancien directeur de France Inter était chez des amis lorsqu’il a appris que des fusillades simultanées avaient lieu dans la capitale. Comme un citoyen à part qu’il est devenu, il a été aussitôt “exfiltré”. Comme François Hollande, l’a été au stade de France. “Ses” policiers à lui sont aussitôt venu le chercher. “Il faut partir”. Sur le chemin du retour, se tenant au courant par la radio du scénario macabre qui était en train de se dérouler, il est passé, raconte-t-il, devant une pizza halal où des jeunes barbus ou encapuchonnés ne cachaient pas leurs joie… Écœuré, groggy, Philippe Val n’a pas dormi jusque tard dans la nuit. […]
Le Figaro, mardi 17 novembre 2015, page 44 (via Le Salon Beige)