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Le gouvernement sénégalais a annoncé mardi 17 novembre l’interdiction du port de la burqa. Cette mesure est destinée à lutter contre le nombre croissant d’attaques terroristes perpétrées par le groupe islamiste Boko Haram. Le Tchad, le Cameroun et le Gabon ont déjà pris des mesures limitant son port.

Le premier ministre, Abdoulaye Daouda Diallo n’a pas hésité à préciser que l’État serait « intransigeant » quant à cette nouvelle mesure, dans un pays à 95% musulman.

Si les jeunes ont plutôt bien réagi à cette annonce – considérant la mesure comme sécuritaire – certains politiques et imams ne sont pas de cet avis. « Le port du voile est un commandement divin », aurait déclaré l’imam de l’université Cheikh Antra Diop (UCAD) suite à l’annonce de l’interdiction. « C’est méconnaître l’islam que de dire que la burqa ne fait pas partie de la culture musulmane », a-t-il ajouté.

C’est pour des raisons de sécurité nationale et pour faciliter les contrôles identitaires que le gouvernement sénégalais aurait décidé d’interdire le niqab. Selon FranceTvInfo, le président du pays, Macky Sall, a déclaré mardi 17 novembre : «Le port du voile intégral ne correspond ni à notre culture, ni à nos traditions, ni même à notre conception de l’islam». Avant d’ajouter qu’il fallait «le courage de combattre cette façon excessive d’imposer une manière d’être» et qu’il ne pouvait pas «accepter qu’on nous impose des modèles d’habillement venus d’ailleurs».
«Les autorités sénégalaises n’ont pas communiqué publiquement l’interdiction du port de la burqa, mais elle a été notifiée officiellement à l’administration territoriale (gouverneurs de régions, préfets et sous-préfets) et aux services de sécurité de l’ensemble du territoire national, avec effet immédiat» selon le journal La Croix. […]

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Merci à Rick Grimes

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