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A vélo en plein blizzard, Rehman franchit enfin la frontière entre la Russie et la Norvège où il espère obtenir l’asile, à des milliers de kilomètres de son Pakistan natal. “Il neige. Ça glisse et il fait très froid. C’est très difficile parce que certains ne savent pas faire du vélo” témoigne ce grand et affable gaillard de 34 ans, épuisé mais soulagé d’être arrivé au bout de son odyssée.

Alors que des millions de réfugiés fuyant la guerre, les persécutions et la misère traversent la Méditerranée sur des cercueils flottants, une centaine d’entre eux empruntent chaque jour la “route de l’Arctique” porte d’entrée dans l’espace Schengen dans l’extrême Nord de l’Europe.

Les dernières encablures doivent être parcourues à bicyclette car les autorités russes interdisent de passer la frontière à pied et la Norvège sanctionne ceux qui transporteraient des migrants en voiture. “J’ai vu sur Internet que la Norvège était ouverte, alors je suis venu” explique benoîtement Hichem, un Tunisien de 24 ans, relayant une impression répandue et que le pays cherche désespérément à dissiper. Muni d’un visa de tourisme russe de 15 jours, il a pris l’avion pour Moscou puis le train à destination du port de Mourmansk avant une ultime étape à Nikel, petite ville à deux pas de la frontière.

(…) Depuis le début de l’année, plus de 5.000 migrants sont passés par là contre une dizaine en 2014.

(…) Le Parisien

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