22/11/2015
La cour d’appel de Versailles s’est prononcée, jeudi dernier sur le sort de ces deux hommes de 23 ans. Elle a décidé de ramener la condamnation de Toufik à deux ans de prison ferme et a relaxé Frédéric, qui était avec lui dans le train mais n’a, semble-t-il, pas participé aux faits qui lui étaient reprochés. L’avocat général, évoquant « un comportement inadmissible dans ce contexte de peur après l’attentat », avait requis la confirmation des peines de 18 mois et 3 ans de prison ferme prononcées par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine). […] Me Tarek Koraitem a soutenu que le délit d’apologie du terrorisme n’était pas constitué car son client musulman n’est pas pratiquant, n’a pas lu le Coran et a plutôt le profil d’un jeune épris de boisson qui sème la pagaille parmi les passagers d’un train. […] Source
24/08/2015
Deux jeunes hommes ont été condamnés à trois ans et 18 mois de prison pour « apologie d’actes terroristes » dans un Transilien entre Paris et Mantes-la-Jolie, ce dimanche.
Deux jours après le carnage évité du Thalys, certains passagers du train Paris Montparnasse – Mantes-la-Jolie (Yvelines) ont bien cru à un attentat terroriste, dimanche 23 août au matin.
A cause du comportement délirant de Taoufik et Frédéric, 22 et 23 ans. Les deux jeunes, l’un de Chateaurenard (Bouches-du-Rhône) et l’autre de La Verrière (Yvelines) ont été condamnés ce lundi soir à trois ans et 18 mois de prison avec mandat de dépôt pour « apologie d’actes terroristes » par le tribunal correctionnel de Nanterre.
Ce matin-là en gare de Meudon, deux jeunes filles paniquées tapent à la fenêtre du conducteur du Transilien qui relie Paris à Mantes-la-Jolie. Elles expliquent que deux jeunes sèment la panique, que l’un d’eux interpelle les passagers, de wagon en wagon, pour leur demander s’ils sont musulmans, et que si c’est le cas ils feraient mieux de partir car il menace de « tout faire péter », que « ça va être Charlie Hebdo 2 ».
A certains, il laisse entendre qu’une bombe est cachée sous un siège. Le conducteur met son train à l’arrêt et attend l’arrivée de la police, qui place immédiatement les intéressés en garde à vue. […]
Silence dans le box des prévenus. Déjà condamnés pour des violences ou des vols aggravés, les deux hommes ont été emmenés directement à la maison d’arrêt.
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Merci à bleu marine