Guénolé viré de RMC : suite à sa chronique sur les dysfonctionnements de la brigade d’intervention de la police judiciaire lors des attentats du 13 novembre, le politiste et auteur d’une chronique quotidienne sur RMC s’est vu remercié vendredi.
Adieu RMC. Le politiste Thomas Guénolé a été viré vendredi de la chaîne où il tenait une chronique quotidienne dans Bourdin direct depuis mars dernier. En cause : sa chronique sur les défaillances de la brigade d’intervention de la police judiciaire lors des attentats du 13 novembre. Comme nous le racontions ici, Guénolé assurait que “les brigades d’intervention manquaient gravement d’hommes et de moyens” et que “plusieurs policiers n’avaient ni gilets pare-balles lourds, ni casques lourds”.
Selon lui – et La Lettre A d’où il tirait ses informations – seuls trois fonctionnaires étaient de garde ce soir-là à la BRI. Or, comme nous l’expliquait le secrétaire général adjoint et porte-parole du syndicat Unite SGP police FO, Nicolas Comte, 12 fonctionnaires étaient également d’astreinte. Ces derniers ont par ailleurs obligation d’habiter à proximité du siège de la police judiciaire. La chronique de Guénolé avait suscité de vives réactions et notamment de la part de Marie-Emmanuelle Assidon, conseillère spéciale du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve mis en cause par le politiste.
Contacté par @si, Guénolé confirme son licenciement : “le directeur de la rédaction de RMC Philippe Antoine m’a téléphoné vendredi, et dimanche soir j’ai reçu un mail me confirmant que j’étais viré. Mais comme je n’ai pas reçu de courrier formel, je me suis tout de même rendu dans les locaux de la radio ce matin histoire de ne pas être en faute. On m’a refusé l’accès au plateau. Je peux donc dire officiellement ce matin que j’ai été viré de RMC.”
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