Accusé d’avoir vendu 50.000 euros les images de l’attaque dont a été victime son restaurant, vendredi 13 novembre, Dimitri Mohamadi sera privé d’une aide municipale exceptionnelle, votée en Conseil de Paris en début de semaine pour aider les commerçants touchés à financer les travaux indispensables à leur réouverture, tant que la somme n’aura pas été reversée à un fonds d’aide aux victimes.
Chez RTL, à Nice Matin, et Francetvinfo, la teneur de son message est la même: il est blanc comme neige. “Si je prends cet argent sur le sang des morts, comment pourrais-je le vivre ? Je ne pourrais pas, alors j’ai refusé“, plaide-t-il au micro de la radio. Qui aurait pris l’argent ? “Des gens que je connais, de la famille. Un cousin éloigné qui avait les clés. J’ai porté plainte, c’est très choquant“, assure-t-il, tout en gardant pour lui l’identité de ce “cousin éloigné”. Des explications plutôt confuses.
En outre, comme l’explique Europe 1 qui a pu consulter les images non-floutées de la vidéo tournée par le journaliste de Canal+, et diffusées ensuite sur la chaîne, le gérant, accompagné de son cousin, accepte clairement la transaction de la vente de la vidéo. De quoi mettre un peu plus à mal sa défense.