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Une trentaine d’adhérents d’associations, syndicats et partis de gauche se sont retrouvés à Roubaix, ce lundi soir, pour réfléchir aux moyens de lutter contre le vote FN.

Le constat est amer mais s’explique. Dans une ville qui bat des records d’abstention, il est dur d’attirer du monde à un rassemblement politique. Les associations et syndicats – MRAP en tête, mais aussi ATTAC, des représentants de la CGT, de SUD ou des adhérents du PS et de Nous c’est Roubaix – qui se sont réunis, ce lundi soir au Théâtre Pierre-de-Roubaix, pour réfléchir aux moyens de contrer le vote Front national en ont fait l’expérience.

«Pourquoi il n’y a que des militants alors que le but était de faire venir des gens prêts à voter FN, de les écouter et de discuter ? Comment toucher les jeunes ? C’est bien difficile… » déplore Marie-France Biczo, du MRAP Roubaix. Même si, parmi la trentaine de participants, il y a un étudiant wattrelosien, Akli Chabouni, porte-parole du collectif Les Amis citoyens.

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« Le FN prospère sur la peur et le désespoir, il faut restaurer l’espoir », propose quelqu’un. Reste à trouver les raisons d’espérer.

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