(…) L’ancien chef de l’Etat appelle alors de ses vœux à une profonde mutation de l’Europe. « Le moment est venu de refonder l’Europe, d’avoir les débats que nous n’avons pas su avoir et de tirer les leçons de l’histoire récente au regard de ce qui s’est passé en 2008 au moment de la crise financière, de ce qui s’est passé avec la crise grecque, de ce qui se passe avec la crise des réfugiés, avec le terrorisme ».
Un terrorisme que Nicolas Sarkozy exhorte à regarder droit dans les yeux. « Nous devons faire la guerre à l’Etat islamique, en l’appelant d’abord par son nom, par tous les moyens de la guerre sinon le chaos gagnera encore du terrain, la crise des réfugiés déstabilisera l’Europe et le terrorisme continuera de s’abreuver à cette source empoisonnée ».
Et de conclure son discours en appelant à un retour aux « valeurs de la France de toujours » tombées en désuétude, voire même reniées à ses yeux. « C’est sur ces valeurs dont nous nous sommes écartés que nous allons devoir reconstruire l’école, les institutions, la société, la justice, le droit, la société, la politique », arguant Il n’y a plus « d’identité française dans une société devenue multiculturelle ».