Un entrepreneur de 55 ans Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne) n’a pas hésité à intervenir, avec son fils de 19 ans, contre des braqueurs et les ont mis en fuite.
« Céder, c’était donner raison à ces fous furieux », assène ce père de famille en colère.
La soirée commence dans cette maison de la tranquille avenue des Bruyères, près du stade. Comme d’habitude, la porte n’est pas fermée à clé. Un copain du fils de Jean-Claude [Le prénom a été changé] est invité à dîner. Vers 20 h 30, le repas avalé, les convives discutent, Sa fille se lève. Dans le couloir, elle se met alors à hurler. Elle vient de tomber sur quatre hommes encagoulés, munis d’une arme de poing et d’une gazeuse.
Jean-Claude s’interpose très vite, mais les braqueurs, menaçants et déterminés, réunissent les occupants de la maison dans la salle à manger. Ils veulent mettre la main sur le coffre-fort de la maison. Sauf qu’il n’y en a pas. «Je ne suis pas bijoutier !», s’exclame la victime.
Pendant qu’il se bat avec deux de ses agresseurs, son fils lui aussi s’en mêle et une deuxième bagarre éclate. Mais elle tourne à son désavantage lorsque les malfaiteurs font usage de leur gazeuse. La mère, elle, sort de la maison et prévient les voisins, qui alertent la police. Les malfaiteurs décident alors de s’enfuir, emportant au passage 1 500 € que Jean-Claude avait accepté de leur donner, ainsi qu’un ordinateur portable et trois téléphones. Leur voiture, une Renault volée, est retrouvée incendiée un peu plus tard, à Roissy-en-Brie. Souffrant de coups de pied reçus dans le ventre, d’une lèvre éclatée et de côtes cassées, Jean-Claude est transporté à l’hôpital pour des examens.