«Environ 1,5 million de personnes sont entrées illégalement dans l’UE en 2015. La plupart ont transité par la Turquie. Certains recherchent un refuge contre la guerre et les persécutions, d’autres une vie meilleure et quelques-uns pensent à détruire nos valeurs», a précisé l’ancien premier ministre polonais.
Le président du Conseil européen avait auparavant annoncé qu’un accord avait été trouvé avec la Turquie et dit espérer qu’il serait accepté par toutes les parties réunies à Bruxelles.
Mais il a ajouté qu’un accord avec Ankara ne suffirait pas à mettre un terme à la plus grave crise de réfugiés que l’Europe ait connue depuis la Deuxième Guerre mondiale si l’UE ne parvient à contrôler fermement ses frontières extérieures.
«Ne soyons pas naïfs, la Turquie n’est pas la seule clef pour résoudre la crise migratoire (…) Sans contrôle de nos frontières extérieures, Schengen appartiendra à l’histoire ancienne», a-t-il dit.
Source