Anne-Laure, une Pleybérienne de 35 ans, venue avec ses deux filles, Faustine et Lou-Mary, 6 et 9 ans, scolarisées à Jules-Ferry. « C’est la deuxième fois que nous les rencontrons. Nous sommes venues spontanément au foyer du Bruc, samedi dernier. Mes filles voulaient leur offrir un paquet de carambars. Elles ont trouvé Ibrahim, Mohamed et les autres très sympas », souligne la secrétaire dans le domaine social.
« C’est très important pour moi que mes enfants sachent de quoi ils parlent et véhiculent une image juste de la situation à l’école », précise encore la férue de course à pied, qui envisage également de proposer aux nouveaux arrivants « de se joindre à nous lors de nos entraînements ».
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Il est vrai que Pleyber-Christ, qui avait à disposition 23 places individuelles dans un ancien Ehpad, est pour l’instant la seule ville du Finistère à avoir rempli le contrat de l’État. Mais face au « geste humanitaire » revendiqué par le conseil municipal, des voix discordantes se sont élevées. Samedi dernier, deux conseillères municipales, de la majorité socialiste, ont annoncé leur démission. Sur place, hier, pacifisme et bienveillance étaient de mise dans le public. Aucun détracteur ne s’est manifesté. […]
« Avez-vous pensé à mettre des vigiles aux portes du foyer ? », demande cette Pleybérienne. « Le sous-préfet nous l’a effectivement proposé. Pour moi, c’était clairement non. Nous n’accueillons pas des terroristes. Je ne veux pas de barrières entre les populations », ajoute le maire. […]
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« Vous pouvez toquer ici, ils sont chez eux. Vous pouvez venir boire le thé, leur proposer une promenade… », invite Thierry Piriou, maire de Pleyber-Christ. La commune a accueilli dix-neuf migrants en provenance de Calais, le 18 novembre. Deux y sont repartis depuis pour des raisons familiales. Âgés de 22 à 28 ans, les quatorze Soudanais et trois Afghans ont rencontré environ 80 habitants autour d’un café, ce samedi matin.
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