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Omar B. a 22 ans. Il étudie la médecine à Limoges depuis deux ans. Sa tenue, son éducation sautent aux yeux. Jamais, la justice n’a entendu parler de ce jeune homme sérieux à la vie bien rangée. Jusqu’à lundi, où Omar a été jugé et finalement condamné à douze mois de prison dont quatre assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve avec un mandat de dépôt à l’audience, pour violences préméditées avec arme.

Dans la nuit de vendredi à samedi, il aurait poignardé celle qui était sa petite amie depuis cinq ans avec un couteau de cuisine, d’un coup précis dans le bas-ventre. Une blessure qui aurait pu être mortelle. Un acte qu’Omar ne cessera de contester. « Je suis innocent », assurera-t-il tout le long du procès. Même après le jugement, incrédule, le visage dans les mains.

Omar avancera, sans jamais l’affirmer que c’est la victime elle-même qui se serait blessée, ne supportant pas la rupture, dont il se dit l’auteur. Mais le couteau n’était pas sur les lieux quand la police est arrivée. Couteau qu’il aurait donc dissimulé sur lui toute la soirée, même au cinéma… « Il s’enferre dans ses mensonges », constate Claire Degert. Se pose alors la question de sa dangerosité devant cette préméditaiton et devant son déni. C’est pourquoi le tribunal lui a interdit d’entrer en contact avec sa victime, qui a bel et bien frôlé la mort.
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Merci à Jesse James

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