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Matthieu Croissandeau, journaliste au Nouvel Obs, voudrait faire comprendre aux électeurs du FN “que les réponses qu’il leur propose sont des chimères”.
C’est l’autre état d’urgence. Démocratique, celui-là. Dimanche, les Français sont appelés aux urnes pour le premier tour des élections régionales et, déjà, tous les experts prédisent un raz de marée du Front national. L’enjeu est loin d’être anodin. Car si le parti lepéniste décrochait ne serait-ce qu’une région, ce serait une première dans l’histoire. Jamais l’extrême droite ne s’est hissée à un tel niveau de responsabilités. Jamais elle n’a eu l’occasion de poser sa marque sur un aussi grand territoire.
Depuis des mois, des années, le FN progresse, se nourrissant du discrédit de la classe politique, de la crise économique et sociale, du malaise identitaire. Son discours imprègne désormais toutes les franges de la société. Parfois même sans rien faire. Comme le résumait un poids lourd du gouvernement, dans un désespérant aveu d’impuissance, le week-end dernier :
Ils n’ont même pas besoin de bouger, même pas besoin de faire campagne, il suffit qu’ils écoutent l’actualité.
[…] Le FN a changé, enfin ? La belle affaire ! Il a changé comme changent les démagogues, qui promettent tout et n’importe quoi tant que cela les sert. […] . Le seul domaine où le Front national n’a jamais évolué est la recherche perpétuelle de boucs émissaires et l’instrumentalisation de la colère. Et la colère, on le sait, est toujours mauvaise conseillère.

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