Des violences, des menaces, un sentiment d’insécurité étouffant. Les trafiquants de cannabis pourrissaient la vie du quartier du Colombier, à Survilliers.
Leur activité a été mise à mal cette semaine par les gendarmes du Val-d’Oise qui ont interpellé huit suspects après plusieurs mois d’enquête.
Les trafiquants soignaient particulièrement les relations clients. Ils avaient ainsi centralisé les commandes sur une seule ligne de téléphone portable sur laquelle se fixait la quantité souhaitée et s’organisait la livraison. Une ligne de permanence « qui illustre leur sentiment d’impunité », confie le Colonel Thomas, qui dirige le groupement de gendarmerie du Val-d’Oise.
Les enquêteurs de la brigade de Fosses ont débuté leurs investigations au mois de mai dernier, parvenant peu à peu à identifier les divers protagonistes du trafic, et donc ce mode de fonctionnement particulier. Ils parviennent alors à estimer à plusieurs kilos d’herbe et de résine de cannabis qui sont chaque semaine revendue par les trafiquants, à Survilliers ou à la Chapelle-en-Serval, la commune voisine située dans l’Oise, constatant chaque jour une trentaine de transactions.
Jeudi dernier, plus de 100 militaires étaient mobilisés pour mener à bien les interpellations. Une opération décidée avant les attentats et qui a été maintenue, malgré l’engagement des gendarmes depuis le 13 novembre et sur le front de la COP 21.
Huit suspects ont été placés en garde à vue. Un pistolet automatique 22 LR a été saisi, ainsi qu’un peu de produit. […] Source
Les enquêteurs de la brigade de Fosses ont débuté leurs investigations au mois de mai dernier, parvenant peu à peu à identifier les divers protagonistes du trafic, et donc ce mode de fonctionnement particulier. Ils parviennent alors à estimer à plusieurs kilos d’herbe et de résine de cannabis qui sont chaque semaine revendue par les trafiquants, à Survilliers ou à la Chapelle-en-Serval, la commune voisine située dans l’Oise, constatant chaque jour une trentaine de transactions.
Jeudi dernier, plus de 100 militaires étaient mobilisés pour mener à bien les interpellations. Une opération décidée avant les attentats et qui a été maintenue, malgré l’engagement des gendarmes depuis le 13 novembre et sur le front de la COP 21.
Huit suspects ont été placés en garde à vue. Un pistolet automatique 22 LR a été saisi, ainsi qu’un peu de produit. […] Source
