Le jeune homme suspecté d’un double assassinat a été présenté, hier, au palais de justice de Blois. Il reconnaît les faits, mais ne les explique pas.
Il était 19 h 45, hier soir, quand un jeune homme d’allure fluette habillé d’un jogging sombre est arrivé au palais de justice de Blois sous bonne escorte. La tête baissée et recouverte d’une capuche, il a été rapidement emmené par les gendarmes au premier étage du tribunal où l’attendait le magistrat de permanence du parquet. Les premières heures de garde à vue auront été décisives. Wissam Harroud, c’est son nom, est suspecté du meurtre avec préméditation de Axelle Zonca, et sa mère Magali Sommier épouse Zonca, à La Ferté-Imbault.
Ce garçon de 18 ans a rapidement reconnu sa responsabilité mais il ne s’explique pas sur les faits. Au fur et à mesure des interrogatoires, ce garçon âgé de 18 ans se serait montré de moins en moins disposé à répondre aux questions des gendarmes. Les perquisitions et les prélèvements de police technique et scientifique effectués après son interpellation à Tours dans la nuit de dimanche à lundi, permettront sans doute aux enquêteurs de préciser les circonstances du drame survenu, samedi matin, dans la commune solognote.
A l’issue de sa garde à vue à la gendarmerie de Romorantin, Wissam Harroud a été donc été présenté au parquet de Blois qui a ouvert une information judiciaire pour « assassinat, destruction par incendie, vol et conduite sans permis. » Le jeune garçon devait ensuite être amené dans le bureau du juge d’instruction Denis Dabansens désormais en charge du dossier. Après sa mise en examen, une troisième étape l’attendait devant le juge des libertés et de la détention en vue d’un débat sans contradictoire sur sa liberté entre le ministère public réclamant son placement en détention provisoire et l’avocat qui a assisté le jeune homme durant sa garde à vue. L’issue de cette discussion ne laissait guère de doute sur son incarcération.
Wissam Harroud est présenté comme le petit ami d’Axelle Zonca, retrouvée morte ainsi que sa mère, Magali Sommier épouse Zonca, dans leur maison incendiée. On ignore dans quelles circonstances il a pu entrer au domicile familial. Le père, Michel Zonca, s’était rendu dans son entreprise de Vierzon quand le crime a été commis. Les autopsies ont révélé que la mère et la fille avaient été frappées à l’aide d’un objet contondant. Les corps par le sinistre ont été découverts par les pompiers dans deux chambres distinctes. […]
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