08/12/2015
Nouvelle révélation. Un Haut-Savoyard visé par une perquisition administrative dans le cadre de l’état d’urgence en France instauré suite aux attentats de Paris a travaillé six mois comme bagagiste à Cointrin, selon nos sources. On n’a pas fini de s’interroger sur les contrôles de sécurité relatifs aux employés de l’aéroport.
Le prédicateur autoproclamé résidant à Marnaz, assigné à résidence le 26 novembre avant d’être placé en détention pour n’avoir pas pointé régulièrement à la gendarmerie, selon Le Temps du jour, inquiétait depuis longtemps les autorités locales. Selon nos sources, les services de renseignements français s’intéressaient à lui et l’avaient fiché depuis peu en raison de son appartenance à la mouvance islamiste radicale. […]
Ce cas s’ajoute à celui d’un autre bagagiste, collaborateur auxiliaire chez Swissport, licencié en juin pour ses absences depuis le 26 février. […]
05/12/2015
Un bagagiste musulman “Haut-Savoyard” se trouve aujourd’hui en prison, soupçonné d’avoir participé à une prise d’otages. Plusieurs milliers d’employés ont accès à la zone sensible de l’aéroport. Ils font l’objet d’une enquête avant de recevoir leur badge d’accès.
Il avait accès au saint des saints de l’aéroport de Genève, à la zone ultraprotégée des avions. Ce Français d’une vingtaine d’années fait l’objet d’une fiche S, pour radicalisation, révèle notre enquête. Alors que la menace terroriste n’a jamais été aussi élevée en Europe, cette affaire dépasse le simple fait divers et pose une série de questions sur la sécurité dans les coulisses de l’aéroport.
«Ce Français est mis en examen pour séquestration en bande organisée et tentative de vol à main armée. Il a été interpellé le 23 novembre, placé en détention provisoire et écroué», indique le procureur de la République d’Annecy, Eric Maillaud. Deux autres hommes ont été appréhendés le même jour en France voisine. Tous sont soupçonnés d’avoir pris en otage une famille à Ville-en-Sallaz (Haute-Savoie), le 24 février, et d’avoir fait pression sur le père, employé d’un bureau de change à Genève, pour qu’il leur remette de l’argent. Le plan avait capoté. Les malfrats s’étaient envolés. Après neuf mois d’enquête, ils ont pu être retrouvés. «Aucun d’entre eux ne conteste avoir tenté de récupérer de l’argent auprès de l’employé», précise le procureur. L’affaire sera vraisemblablement jugée en Cour d’assises.
Voilà pour le volet judiciaire. Mais le profil du bagagiste travaillant pour Swissport a éveillé l’attention d’autres services. Les renseignements français considèrent que le jeune musulman s’est radicalisé, ne cachant pas ses intentions de vouloir partir en Syrie et cherchant à financer son projet, selon nos sources. Ces éléments sont en partie constitutifs de sa fiche S, pour «Sûreté de l’Etat» (lire encadré), créée récemment. Y aurait-il un lien entre les faits reprochés et son comportement supposé extrémiste? La procédure judiciaire éclaircira peut-être ce point. […]
Merci à mon-nom-est-personne