La cour d’appel de Paris a confirmé un jugement qui estimait que l’expression «Français blancs dits de souche» ne «recouvre aucune réalité légale, historique, biologique ou sociologique».
Cela ne devrait pas empêcher certains politiques de continuer à employer cette expression très liée aux milieux identitaires. La justice a toutefois tranché très clairement aujourd’hui à Paris : les «Français blancs dits de souche» ne constituent pas un «groupe de personnes» au sens de la loi française. […]
Et la cour d’appel de Paris a confirmé que la notion de Français de souche «ne recouvre aucune réalité légale, historique, biologique ou sociologique». […]
[…] L’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif) avait attaqué un rappeur et un sociologue qui avaient conjointement publié en 2010 un livre et un CD au titre commun, «Nique la France», pour injure raciale et provocation à la haine. […]Le tribunal correctionnel avait estimé que la notion de Français de souche «ne recouvre aucune réalité légale, historique, biologique ou sociologique», que «la +blancheur+ ou la +race blanche+» n’est «en aucune manière une composante juridique de la qualité des Français» et que «les Français blancs dits de souche ne constituent pas un +groupe de personnes+» au sens de la loi de 1881 sur la liberté de la presse.