Les savants et experts qui auscultent le malade lepénisé, parlent des perdants de la mondialisation, de la peur du déclassement. Tout cela est vrai. Mais il devient aussi pour beaucoup le parti de ceux qui veulent rester un peuple et qui ont peur de cesser de l’être. Les électeurs frontistes veulent des frontières, ils veulent de la laïcité, ils veulent de la France.
(…)
La Suisse ou le Danemark – où la politique migratoire est un sujet de débat, voire de référendum – sont-ils des Etats fascistes ?
(…)
Il y a en France un parti de l’immigration qui pense que l’immigration de masse n’est pas un phénomène historique mais le destin et l’horizon de toute société, un bienfait incontestable, un impératif moral. Sur ce terrain, pas de démocratie participative ou de référendum citoyen qui tienne, il y a une vérité officielle.