A u printemps prochain, Robert Ménard réunira, à Béziers, tous les partis en mesure de s’allier au Front national en vue de la présidentielle de 2017. Objectif : montrer que le FN n’est pas seul et formuler des propositions pour convaincre les électeurs.
Robert Ménard se rêve-t-il en Jeanne d’Arc de Marine Le Pen ? À l’image de la “pucelle d’Orléans” qui mena le roi Charles VII au sacre, à Reims, après avoir conduit victorieusement les troupes françaises contre l’occupant anglais, le maire de Béziers s’érige désormais en stratège du parti à la flamme tricolore.
Sitôt les résultats du second tour des régionales connus, Robert Ménard a dégainé ses quatre préceptes devant permettre à Marine Le Pen d’accéder à l’Élysée. Le voilà qui en remet une couche dans la dernière livraison de Valeurs actuelles. “(…) Je l’admire, je veux qu’elle gagne et je souhaite tout mettre en œuvre, à la place qui est la mienne, c’est-à-dire en homme libre, non-adhérent du Front national, pour la renforcer dans cette perspective (…)”, déclare-t-il à nos confrères de l’hebdomadaire.
(…) Bref, un front populiste – à défaut d’être déjà populaire – qui devrait réunir Philippe de Villiers, Charles Beigbeder et “(…) bien d’autres, y compris chez Les Républicains”, promet Robert Ménard qui espère que, d’ici là, Marine Le Pen aura entendu sa supplique, celle de changer le nom du Front national. “Un symbole très fort d’ouverture du parti”, juge le maire de Béziers.