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Le Premier ministre britannique David Cameron a écarté jeudi toute interdiction de la confrérie des Frères musulmans au Royaume-Uni, mais a prévenu que tout lien avec ce groupe pourrait être considéré comme “un éventuel signe d’extrémisme”.

“Certaines sections des Frères musulmans ont une relation ambigüe à l’extrémisme violent”, a écrit M. Cameron aux députés, présentant les résultats d’une enquête sur cette confrérie.

Le rapport, qui n’a pas été rendu public, conclut qu'”être membre, associé ou influencé par les Frères musulmans devrait être considéré comme un signe d’extrémisme”, précise le Premier ministre. Il indique que les autorités vont continuer à enquêter sur la légalité des opinions et des activités des Frères musulmans. De plus, le gouvernement britannique compte “intensifier la surveillance des opinions et des activités menées à l’étranger par les membres, associés ou affiliés des Frères musulmans, qu’ils soient basés au Royaume-Uni ou ailleurs”, souligne M. Cameron.

“Les Frères musulmans n’acceptent pas les conclusions énoncées dans les déclarations du Premier ministre”, en raison d’un manque de “preuves crédibles”, a réagi la confrérie fondée en 1928 en Égypte par Hassan al-Banna et dont les services de communication sont installés à Londres. “Nous allons contester en justice le déroulement de l’enquête et ses conclusions”, a annoncé Tayab Ali, l’avocat, qui travaille à Londres, de la confrérie. […]

L’Orient-Le Jour

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