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20/12/2015

Cette livraison soulève de nombreuses questions au sein de l’administration pénitentiaire. Pour les syndicats c’est un passe-droit inacceptable. “Le pire c’est qu’on a fouillé au minima (…) plutôt que d’avoir gardé ça pour un laps de temps et lui rendre dans la semaine, on lui a rendu à la fin du parloir. La fouille a été succincte et on ne sait pas exactement ce qui a pu rentrer”, explique Emmanuel Baudin, du syndicat FO-pénitentiaire. La direction n’a pas souhaité commenter pour le moment.

18/12/2015

Prison : un détenu reçoit un colis de 59 kilos
La pilule a du mal à passer chez les surveillants du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe. Un détenu vient de recevoir un colis de 59 kilos. Livré en transpalette.


Habituellement, juste avant les fêtes de fin d’année, chaque détenu peut recevoir un colis de Noël de sa famille. Poids autorisé : 5 kg. Cette année, au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon, la balance a un peu explosé. « La direction, avec probablement l’assentiment de la Direction interrégionale, a décidé d’octroyer royalement un laissez-passer pour faire entrer un colis de 59 kg, au bénéfice d’un braqueur multirécidiviste et auteur d’évasions spectaculaires », lance le bureau national du syndicat Force ouvrière, dans un communiqué de presse.
Le colis était si lourd qu’il a fallu un transpalette pour l’amener jusqu’à la cellule du détenu. À l’intérieur, beaucoup de nourriture « mais rien n’a été fouillé », déplore Emmanuel Baudin, directeur interrégional de Force ouvrière pénitentiaire. Pas plus les paquets de gâteaux que les sachets de farine que contenait le colis. Une preuve supplémentaire, pour le syndicat, que l’administration pénitentiaire « cède sur tout ».
(…) Ouest France

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