21/12/2015
Un couple a été interpellé en toute discrétion à la sortie de l’appareil sur le tarmac de Roissy. La femme a été entendue puis immédiatement relâchée. Son mari a été placé en garde à vue. L’homme âgé d’une soixantaine d’années un est ancien policier à la retraite depuis 2008.
Selon l’équipage, il avait fait de nombreux allers-retours aux toilettes pendant le vol, il est soupçonné d’avoir introduit la bombe factice. Air France a déposé plainte contre X, pour mise en danger de la vie d’autrui. Le parquet de Bobigny a été saisi de l’enquête.
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L’objet retrouvé dans les toilettes de l’appareil était en réalité une bombe factice. Selon la direction de la compagnie, l’avion avait été scrupuleusement inspecté avant son décollage. La bombe aurait donc été assemblée à l’intérieur de la cabine. En deux semaines, c’est la quatrième fausse alerte à la bombe sur un vol Air France. Cette fois la compagnie va demander l’ouverture d’une enquête pour tenter de comprendre comment un tel scénario a été rendu possible.
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20/12/2015
Vol #AF463 > Le colis suspect trouvé à bord d’un avion Air France en provenance de l’Île Maurice est une bombe factice (info @itele)
— iTELE (@itele) 20 Décembre 2015
Le vol AF 463, avec 459 personnes à bord et 14 membres d’équipage, avait quitté l’île Maurice à 21 heures, heure locale, et devait arriver à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle à 5 h 50. Il a atterri à l’aéroport international de Mombasa, sur la côte est du Kenya, à 00 h 37.
« Il a demandé un atterrissage d’urgence, après qu’un dispositif suspecté d’être une bombe a été découvert dans les toilettes. Un atterrissage d’urgence a été préparé, il a atterri sans problème et les passagers ont été évacués », a indiqué Charles Owino, un porte-parole de la police kényane. « Des experts en explosif de la marine et du Département d’investigations criminelles de la police ont été appelés, ont pris ce dispositif et le démontent pour voir s’il contenait de l’explosif », a-t-il ajouté.
Contacté, Air France indique qu’à ce stade « on ne connaît pas encore la nature de l’objet » découvert à bord. « Les autorités kényanes continuent leur enquête et nous restons en contact avec elles », a indiqué un porte-parole.
[…] Le Monde