Deux hommes assignés à résidence dans le cadre de l’Etat d’urgence, pour leurs liens éventuels avec la mouvance jihadiste, considérés comme une menace pour la sécurité, ont été condamnés pour n’avoir pas respecté leurs obligations.
« Je n’ai pas compris… On ne m’a jamais dit que je n’avais pas le droit. » Anis Y., 27 ans, a lui été contrôlé par les policiers à Argenteuil, alors qu’il est assigné à résidence à Frépillon, une commune qu’il ne peut quitter que pour aller pointer à la gendarmerie de Méry-sur-Oise. Les pointages, il n’en manque pourtant aucun mais continue à travailler comme magasinier dans la société de son père à Bezons. « Je n’ai pas de mauvaise intention » explique-t-il au tribunal à propos de ses relations éventuelles avec les milieux radicaux. […]