Le Premier ministre Manuel Valls affiche sa fermeté face aux évènements de la semaine dernière en Corse en assurant que l’Etat «ne reculera jamais», dans un entretien mercredi au quotidien Le Parisien/Aujourd’hui-en-France, à quelques heures de la visite à Ajaccio du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
Des pompiers agressés, une salle de prière incendiée… La Corse est-elle devenue une zone de non-droit républicain ?
Non, clairement, la Corse n’est pas une zone de non-droit ! L’Etat y est présent et, je m’y engage, l’Etat ne reculera jamais. Les premières interpellations ont eu lieu. […] Entraîner les sapeurs-pompiers et ceux qui représentent l’ordre républicain dans un guet-apens, quitte à mettre leur vie en danger, est un acte intolérable. Les soi-disant représailles racistes et antimusulmanes commises par une horde voulant faire justice elle-même le sont tout autant. Ces actes indignes meurtrissent la République. […]
S’il refuse de faire le lien entre la victoire des élus nationalistes aux régionales et les violences, le Premier ministre estime en revanche, qu’il «faut proscrire définitivement les groupes identitaires», qui pourraient être à l’origine des manifestations racistes qui se sont traduites notamment par le saccage d’une salle de prière musulmane. «L’Etat prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence», a-t-il dit à cet égard. {…]
Merci à julius tomatojus