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Des comptes Twitter et Facebook ont été lancés ce jeudi par le gouvernement pout lutter conte les jihadistes. Objectif : ne pas laisser ce terrain aux terroristes. Mais le message n’est-il pas trop institutionnel pour être efficace s’interroge Libération ?

Une caricature fustigeant Daesh, un discours de François Hollande et une intervention à la radio de Manuel Valls. Ce sont les premiers messages délivrés par le compte Twitter «Stop Djihadisme», lancé ce jeudi par le gouvernement pour «diffuser sur le web un contre-discours face à la propagande des organisations terroristes islamistes». L’image de profil – la même que celle du compte Facebook – représente une Marianne, regard dur et drapeau bleu-blanc-rouge en main, fissurant d’un coup de poing le mot «djihadisme».

Le site «Stop Djihadisme» est bâti autour de quatre onglets : «Comprendre la menace terroriste», «Agir, l’action de l’Etat», «Décrypter la propagande djihadiste», «Se mobiliser ensemble». Il s’est notamment fait remarquer pour des vidéos de «contre-propagande», visant à déconstruire les messages de l’Etat islamique et à lutter contre l’embrigadement de jeunes Français tentés par le jihad . En mai, le Premier ministre Manuel Valls avait annoncé sa volonté de créer des cellules de community managers pour diffuser ces messages. […]

Au printemps, une commission d’enquête sénatoriale sur les filières jihadistes avait pointé les limites de cette stratégie. […]

Les sénateurs proposaient notamment de «s’appuyer sur la parole d’anciens djihadistes ou extrémistes repentis, dans des conditions à définir strictement». Un défi. En France, seul Mourad Benchellali, ancien détenu à Guantanamo, est jugé digne de confiance par le ministère de l’Intérieur et intervient régulièrement autour du thème de la déradicalisation.

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