Cette année et plus particulièrement depuis le 13 novembre, la menace terroriste engendre une présence quasi-permanente des forces de l’ordre sur le terrain. Une situation qui épuise certains policiers, au bord du burn-out.
Charlie Hebdo, l’Hyper Cacher, la crise des migrants, les attentats du 13 novembre, la COP21… La police a été très sollicitée en 2015. Depuis novembre, 2898 perquisitions ont été effectuées, annonçait le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve la semaine dernière. A cela s’ajoutent en plus des horaires à rallonge, la surveillance de certains lieux jour et nuit, une situation lassante pour les membres des forces de l’ordre. «
Il y a une sensation de perte de sens de la part de beaucoup de nos collègues sur des gardes statiques où l’on a l’impression de «servir à rien»», explique Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie Officiers, au Figaro.
En plus de ce travail supplémentaire aux tâches habituelles, certains policiers ont été soumis à des restrictions de congés en fin d’année. […]
En plus de ses missions habituelles, les forces de l’ordre devront l’année prochaine sécuriser l’Euro 2016 et encadrer les nouvelles arrivées de migrants dès le printemps.