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Des responsables musulmans et catholiques ont regretté sur BFMTV la une de l’hebdomadaire comme l’éditorial de Riss qui met les religions dans le même panier que les terroristes, selon eux.

En couchant un Dieu multiconfessionnel et assassin à la une du numéro de Charlie Hebdo, un an après les attentats contre le journal, l’Hyper cacher de la porte de Vincennes, l’hebdomadaire satirique devrait une nouvelle fois susciter des réactions mitigées et même des critiques virulentes. Outre le dessin signé Riss, c’est l’éditorial du directeur de la publication qui passe mal.

Ce texte “c’est quand même très violent et très insultant à l’égard des religions“, regrette Abdallah Zekri sur BFMTV, le président de l’Observatoire contre l’Islamophobie.

Le dessinateur Riss y défend notamment la laïcité contre les fanatiques abrutis par le Coran” et “culs-bénits venus d’autres religionsqui avaient souhaité la mort du journal pour “oser rire du religieux“. “Les convictions des athées et des laïcs peuvent déplacer encore plus de montagnes que la foi des croyants“, dit-il.

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L’Abbé Amar, du diocèse de Versailles explique que “parmi ces morts (des attentats de janvier) il y a eu des croyants qui ont été enterrés dans (des) églises. Les familles des victimes vont être insultées quand ils vont voir cette caricature. Je ne comprends pas, je suis abasourdi“.

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«Globalement, nous avons besoin de signes d’apaisement, de concorde. Manifestement, cette caricature n’y contribue pas au moment où l’on a besoin de se retrouver côte à côte. Elle vise l’ensemble des croyants des différentes religions. Il faut respecter la liberté d’expression pour les journalistes mais aussi la liberté d’expression des croyants», martèle Anouar Kbibech président du Conseil français du culte musulman (CFCM).

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En mémoire de l’attentat du 7 janvier, Charlie Hebdo sort mercredi un numéro spécial avec en une un Dieu barbu, armé d’une kalachnikov et à l’habit ensanglanté, sous ce titre : “1 an après, l’assassin court toujours“. Ce numéro doit être tiré à environ 1 million d’exemplaires, dont des dizaines de milliers d’exemplaires expédiés à l’étranger.

Le dessinateur Riss, patron du journal, grièvement blessé le 7 janvier, y signe un éditorial rageur pour défendre la laïcité et dénoncer les “fanatiques abrutis par le Coran” et “culs-bénits venus d’autres religions” qui avaient souhaité la mort du journal pour “oser rire du religieux”.

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